Oréade des Brumes. « La parole est d’or, le silence est d’argent. »

→ Histoire :
L'histoire de Oréade des Brumes me demandez-vous ? Hum ... Il y a une chose qu'il faut savoir, c'est que sa vie n'ait pas été des plus reposantes, beaucoup de regret et d'injuste sommeil en cette guerrière de l'Ombre qui fut avant très heureuse. Mais les évènements dramatiques se sont suivis de très près ce qui n'a pas vraiment arranger les choses il faut bien l'avouer. Mais trêve de bavardage et place à l'histoire !

J'ai froid ... J'ai faim ... Je me sens seule, mais quelque chose se colle contre moi. Qu'est-ce donc ? Pourquoi j'ai si froid, pourquoi je sens des trucs tout poilus se blottir contre moi, pourquoi j'entends des petits couinements ? J’ouvris les yeux et que vois-je, d'autres chatons comme moi. Je souris, je ne suis donc pas seule, je suis heureuse. Je me relève avant de m'étendre et de bailler un grand coup, j'escalade ma maman comme je peux pour arriver devant elle. Qu'est-ce qu'elle est belle dit donc ! Wouaw ! Elle est toute noire avec des petits poils blanc sur le bout de la truffe, et quand ces yeux s'ouvrent ils sont tout bleu, un bleu profond, un bleu envoutant, un bleu azur. La grande chatte noir affichait un grand sourire radieux, dévoilant au passage ces crocs blanc comme l'avoine, elle me regardait, elle me lécha la tête, un geste qui désignait son affection pour moi. Elle se releva tant bien que mal se secouant pour laisser les crasses tomber au sol. Que ma maman est grande, je me sens toute petite face à elle, et son sourire, wouaw ! Je comprends maintenant pourquoi tout les chats tombent tous sous son charme, avec un tel sourire c'est dur de résister. Mais quelque chose clochait, en effet, elle n'avait pas l'air d'aller très bien, en la voyant marcher d'une drôle de façon, mon sourire disparu bien vite, je me précipita vers elle, je la regardais d'un regard qui voulait tout dire. La seule chose qu'elle parvenait à dire s'était ...

« Ma fille, prends soins de tes frères et sœurs ... Fais attention à toi, et surtout je t'en supplie ne commet pas les mêmes erreurs que moi ... Je t'aime, Oréade des Brumes et t'aimerais toujours ... »

Elle s'écroula sur le sol après ces paroles, je la regardais aux bords des larmes, je pleurais, oui, j'étais triste, c'est qui m'avait donné la vie était mort, comment j'allais faire pour m'occuper des autres chatons ? Je n'ai que un an, je ne sais même pas encore chasser et encore moins me défendre. Et papa alors ? Que fait-il ? Ou est-il ? Il est mort lui aussi ? Non je ne pouvais y croire, pourtant cela faisait depuis cinq mois qui n'était plus revenue dans la tanière se pourrait-il qu'il ait eu des ennuis lors de la chasse. Je l'ignorais pourtant, ma maman m’avait donné une tâche que je devais absolument respecté. Je retournai prêt de mes frères et sœurs, mon cœur était complétement serré, j'avais si mal et personne pour me consoler. Tout compte fait, je me couchai un peu plus loin de mes confrères, je me roulai en boule pour essayer de me réchauffer du mieux que je pouvais. Jusqu'à ce qu'une petite chose toute poilu comme moi, se colla, je relevai la tête intriguée, j'aperçue mon petit frère. Il était tout coller contre moi que cela me faisait sourire, mais aussi chaud au cœur, je remis ma tête sur mes petites pattes et s'ombra dans un profond sommeil.

Un drôle de bruit m'empêchais de dormir, quand j'ouvris mes yeux je vue trois chats, ils étaient grands, j'avais peur et mon frère aussi, on restait l'un contre l'autre. Et c'est là qu'on vue une chose qu'on ne pensait pas voir, l'un des trois chats tua nos frères et sœurs ! Le sol était rouge, les parois de la grotte était tacheté de sang, et puis, l'assassin tourna son regard vers nous, un grand sourire sadique dessiner sur ces babines, nous étions pétrifiez de peur, on avait peur de mourir. Au moment où il allait bondir sur nous, une voix féminine se fit entendre.

« Arrête ça sur le champ ! Tu as fait assez de victimes comme cela ! »

Le grand chat se retourna vers l'origine de la voix, il haussa un sourcil en voyant la petite guerrière, finalement le chat se recula en lançant un dernier regard sur nous. Il partit aussi vite qu'il n'était arrivé avec ces autres copains. Tandis que la femelle s'approcha de nous, je l'admirais, elle semblait vouloir nous aider et non nous tuer ce qui me rassura un peu en quelque sorte. Elle était toute blanche, les yeux tout verts se rapprochant de la couleur de l'émeraude. Quand elle fut à notre hauteur elle nous lécha chacun à notre tour, avant de nous prendre par la peau du coup et de nous emmener. Je réprimai un petit couinement, j'étais encore plus triste qu'avant, j'avais perdu mes parents et en plus mes frères et sœurs sauf un, Flocon de Neige ... Heureusement pour nous, on était bien tombé.

Malgré tout, je restais méfiante, je ne la connaissais pas. Mon frère, lui, il semblait tout calme et posée, mais il grognait, s'il était posé à terre il l'aurait déjà mordue sur et certaine. Après une bonne heure de marche nous arrivons à destination, la grande chatte nous déposa dans une grotte qui semblait être sa tanière. Elle me regardait en souriant, elle me léchouilla une seconde fois ainsi que mon frère, elle partit ensuite sans un mot. Je regardais la chatte s'éloigné, mon frère et moi ne savions pas pourquoi elle nous avait pris, mais aussi protéger. Car après tout nous n'étions rien pour elle, de plus j'aurai préférée mourir, tout ce qui comptait à mes yeux est mort devant moi et je n'ai rien pu faire pour l'en empêcher. J'ai faillis à la promesse de ma mère, j'ai honte tellement honte, pourquoi le monde est si cruel ? Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter un tel sort ? Je soupirai de tristesse avant de me remettre en boule contre mon frère, je fermai une nouvelle fois les yeux pour m'endormir peu à peu bercer par les battements de cœur de mon très cher frère.

Les heures passèrent et j'étais toujours en train de dormir, soudainement je sentis une langue toute douce caresser ma tête, par curiosité j'ouvris les yeux et aperçue la chatte d'hier soir. Je pue d'ailleurs mieux la détailler, elle était fine, les pattes robustes, les crocs bien aiguisé, le pelage d'un blanc étincelant et les yeux d'un mauve envoutant. Je souriais en la regardant j'en veinai même à lâcher un petit couinement de contentement. La loue fit le même geste sur la tête de mon frérot qui lui aussi le prit bien et réprima tout comme moi, un petit crie de satisfaction. Je posai une nouvelle fois mon regard sur cette dernière, elle s'était mise assise devant nous.

« Les enfants écouter moi, je compte prendre soins de vous afin qu'un beau jour vous puissiez vivre seul en toute quiétude. Mais pour cela je compte sur vous, est-ce bien clair ? »

Les deux petites boules de poils hochèrent tous deux la tête pour montrer leur affirmation, la guerrière afficha un large sourire avant de leur refaire une lèche à tout deux. Elle savait parfaitement que les deux petits bouts étaient uniques en leur genre enfin du point de vue de leur caractère. Même si elle savait qu'ils allaient lui donner du fils à retorde, elle n'allait sûrement pas les abandonner à leur triste sort.

Trois ans plus tard.

Cela faisait déjà trois ans que la petite chatte vécu ainsi que son frère, ils avaient bien été éduqué par la guerrière qui se faisait vielle maintenant. Les deux compères la quittèrent pour vivre leur propre vie, leur mère adoptive à leur départ était remplie d'une joie qu'on ne pouvait expliquer, elle était si heureuse de voir les deux petits bouts devenir quelqu'un, et elle savait qu'au fond elle, ils allaient se construire un bel avenir. Néanmoins, Oréade des Brumes ne semblait plus être comme avant, elle avait attrapé un sacrée caractère que seul son frère avait réussi à supporter jusque-là. Quoi que ... il commençait en avoir plus que marre de l'entendre, oui car à chaque fois qu'elle ouvrait la bouche s'était pour le rabaisser ou lancer une injure à son égard. D'ailleurs un beau soir il en eut tellement marre qui lui dis asa façon de penser, la chatte noir grogna et se jeta sur lui, un combat commençait à avoir lieux. Des coups de pattes, des morsures, d'atroce hurlement de douleur et surtout ... Du sang ... Flocon de Neige avait été fort blessé durant ce combat, malgré tout, il parvenait toujours à marcher, c'est avec un regard pleins de rage qu'il quitta sa sœur en lançant une phrase que jamais auparavant il aurait prononcé.

« Je te hais Oréade des Brumes, j'aurais préféré te voir morte qui vivante ! Si un jour je te recroise, je te jure ... Je te tuerais de mes propres crocs ! »

Ce fut ainsi que les deux chats se quittèrent, Oréade des Brumes ne semblait guère apprécier ces phrases pourtant elle en rigolant et s'en fichait complétement, après tout elle n'avait pas besoin de lui pour pouvoir vivre. Elle partit donc, découvrir ces terres seule dans son côté, le seul but qu'elle ait jusqu'à maintenant, c'est de tuer son frère, oui, pour avoir osé prononcer ces phrases. Elle lui en voulait, jamais plus elle ne se lirait avec quelqu'un, jamais plus elle ne ferait confiance à quelqu'un. Elle préférait vivre seule dans son coin comme une Hermite, une pauvre âme errante que personne ne désir rencontré. Oréade des Brumes tourna une dernière fois la tête, respira un bon coup avant de se mettre en route pour de nouveaux horizons plus cléments ...

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