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Tout semblait perdu, mais la nature n'avait pas encore joué sa dernière carte.
 
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 HUMOUR NOIR • [FINISH]

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Humour Noir ♪
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Humour Noir ♪


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MessageSujet: HUMOUR NOIR • [FINISH]   HUMOUR NOIR • [FINISH] Icon_minitime20/7/2013, 12:02 pm

    Ton Chat
    _________


    ∾ Nom

      Humour Noir


    ∾Sexe



    ∾Âge

      38 lunes


    ∾ Histoire

        INTRODUCTION

    Il n'y a rien de plus étrange que cette gigantesque baraque, morte pendant la journée. C'est un bâtiment qui menace de s'effondrer, délabré, noir, étouffé par la poussière qui entre, qui sort, qui entre, comme si elle dansait. Cet immeuble est au bout d'une impasse, comme abandonné à son sort. Mais cet immeuble a un secret. En fait, beaucoup d'hommes connaissent ce secret, et ils en profitent bel et bien. Le jour, ils regardent cette baraque délavée, encombrée par les poubelles, sans grand intérêt. Sur une enseigne que seuls ceux qui sortent la nuit peuvent voir, des lettres lumineuses vertes clignotent : « searching for happiness », une flèche en dessous montrant l'entrée de la maison. Sommes nous vraiment à la recherche du bonheur ? Si oui, le trouverions nous dans cet endroit ? Le lieu était fait de pierre et de bois, une planche surplombait l'entrée, nommant le lieu : « One-eyed-Angel ». Angel-n'a-qu'un-œil. Pourquoi ? Ce lieu existe depuis longtemps si bien qu'on a oublié la signification d'Angel. Regrétable...
    Mais pourquoi vous parler d'un lieu à secret, si ce n'est pour nous le révéler ? Car One-eyed-Angel a un secret. C'était un lieu nocturne, se réveillant la nuit. Et les hommes aiment y aller. La nuit, les lumières s'allument et la fête débute. Chaque soir. Les hommes y trouvent leur bonheur, ou croient le trouver. Et les femmes … comment dire … y travaillent. En fait, One-eyed-Angel est un bordel, tout simplement. Vers 8 heures, l'enseigne s'allume, et les hommes y sont attirés par le parfum féminin et envoûtant qui s'y cache. Enfin, cet immeuble semble sordide à l'extérieur, mais les hommes, une fois dedans, se sentent dans une atmosphère conviviale et sereine. Chacun, en arrivant, choisit sa compagne pour une nuit parmis toute celle présente dans le hall. Et pendant la nuit, qu'il soit marié ou pas, l'homme essaye de revivre les moments de sa jeunesse.
    Les jeunes garçons aussi, bien que leur père leur ait interdit, courent, montent sur les poubelles et s'appuient sur le rebord de la fenêtre pour pouvoir rêver. Mais ils n'ont que douze ans, ils ont encore cette innocence, cette ignorance, qu'ont perdus les adultes. On a toujours dit que la femme était une tentatrice, un fléau, un démon qui fit que les hommes n'étaient plus des dieux sur Terre. Ève offrit la pomme à Adam, Pandore est une vengeance destinée à Prométhée, et la femme est pleine de fantasmes que l'homme veut apaiser. Voilà pourquoi il va au One-eyed-Angel. Pour vivre avec ce qui l'a détruit. Que des machistes.

    Dehors, les deux enfants voudraient rentrer et observer les déesses de plus près, mais la poubelle vacille et ils tombent dans un grand fracas. Ils roulent tout deux dans la poussière et recherchent un endroit où se cacher, au cas où l'un des gérant du bordel viendrait à sortir. Ils se faufilent derrière d'autres poubelles et attendent, la respiration haletante. Personne ne sort, ils soupirent tout deux de soulagement. Mais l'un deux tape l'autre du coude et désigne d'un mouvement de menton une ombre haute d'environ une quarantaine de centimètres, noire, et très peu accueillante.


    -Seb, c'est un chat. Tu flippes pour rien. Nada, comme d'hab...


    Il s'appelle Sébastien Salmon, mais son meilleur ami Matteo Sullivan le nomme amicalement Seb.


    -Mat, y'a pas qu'un chat.


    Non, il n'y a pas qu'un chat, mais plutôt un empire félin. Près des murs, dans les poubelles, au milieu du caniveau, sur la chaussée, derrière eux, en arc de cercle autour du premier matou. Partout. Mat frissonne, et Seb, qui a sa paume posée sur l'avant-bras de son ami, sent son désarroi, car ses poils se relèvent un à un..
    Le chat crache, et les autres félins s'avancent rapidement vers les deux enfants. Ils se font griffer, essayent de se relever, de se dégager de cette masse de chats enragés. Ils commencent à courir vers la rue éclairée, les membres et le visage redécorés. Ces deux-là sont restés innocents et n'ont jamais mis les pieds dans un bordel de leur vie, nous vous le garantissont.

    Mais revenons à notre impasse, et à ce One-eyed-Angel.

    CHAPITRE I


    On connaissait Angel car il avait tout fait pour être célèbre. Angel était grand, et savait toujours quoi faire. Certains pensaient sans doute qu'il était un tantinet trop sévère. Je n'en sais rien, pour tout vous dire, je ne l'ai jamais connu. Il est mort aujourd'hui, mais il reste une légende, comme si on savait que son esprit était là, toujours, tapi dans l'obscurité, et il vous regarde, de son air si mystérieux.
    Qu'a-t-il fait pour que l'on puisse se souvenir de lui ? Je commencerai mon histoire ainsi. Car Angel … Angel est un espoir. Et même s'il est mort. Tu sais bien, que l'espoir est le dernier à pousser son ultime souffle.

    Angel avait deux yeux. Deux yeux jaunes, comme certains chats. Il était grand, non, je dirais … imposant, car sa taille était normale, quoiqu'il avait sûrement quelques centimètres en plus que d'autres. Il avait du charisme, mais surtout, de l'ambition et du courage. Angel avait deux yeux qui voyaient tout. Qui savaient tout, car ils s'en donnaient la peine. C'est pourquoi on ne disait rien à Angel. Parce qu'il savait si l'on disait ou non la vérité.
    Un innocent mis sous pression hurle, râle. Il sait qu'il y a une injustice.
    Un menteur, lui, se tait. Il ne dit rien, car il sait pourquoi il est là. Il pleure.
    C'était comme ça chez les humains. Dans les régimes totalitaires. Dans les garde-à-vue contemporaines.
    Et c'est comme ça chez nous. C'est comme ça partout.
    Angel, comme moi, comme nous, était un chat. Le chat. Sous son regard intelligent et son air froid, le chat ressemble à l'homme.
    Angel avait deux yeux, et il était chef de son quartier dans la Ville. Deux yeux que ses adversaires seraient bien allés lui enlever, juste pour retirer cette permanente pression qu'il y avait lorsqu'il voyait ce qui se cachait.
    Angel avait deux yeux et il en profitait.


    CHAPITRE II


    « Voyons l'affaire. »


    Ce chat pleurait, et reniflait péniblement. Sa respiration, coupée quelques fois par de soudains soubresauts, trahissait un manque de confiance et une incertitude qui pouvaient, en ces temps-ci s'avérer fatals. Ce chat étai soupçonné de haute trahison.


    « Cet individu a volontairement voulu violenter Sa Majesté ici présente. Cet individu est issu de quartiers ennemis et n'est en aucun cas digne de confiance. Cet individu n'a plus de chance de s'en sortir. »


    Un grand matou crème siégeait devant lui, et disait mots, avec sécheresse et calme.


    « Vous saurez un jour. Vous verrez, que j'étais innocent. ».

     

    Il avait chuchoté ces paroles et sanglotait à présent, conscient que rien ne le sauverait. Le félin crème haussa les sourcils, comme s'il pesait les paroles de son interlocuteur, et se tourna vers un chat noir massif, assis derrière lui. La ruelle où ils se trouvaient tous était vide et sombre. Chaque œil luisait sous la lumière de la lune, et de loin, on aurait pu croire à un regroupement de lucioles ou de vers luisants.
    Le chat noir hocha la tête avec lassitude.


    « Attendez. »


    Il fit un bref mouvement de la queue pour stopper son congénère puis rechercha l'auteur de ces paroles. C'était un petit félin bicolore, que certains n'avaient même pas remarqué dans l'assemblée. Il s'avança devant le chat noir.


    « Attendez. »


    Celui-ci sourit.


    « J'attends toujours. »


    Le petit félin cligna des yeux.


    « On ne peut pas tuer des chats comme ça.
    -Mais si Angel. Nous l'avons fait tant de fois déjà.
    -Ce chat est coupable, c'est vrai. Il t'a effectivement craché au visage, et griffé légèrement. Mais si nous prenions les choses du bon côté. Car tout le monde sait qu'il y a plusieurs côtés.
    -Je t'écoute toujours. »


    Il inspira.


    « Si tu ne l'avais pas insulté, lui, et également toute sa famille et toute sa tribu, peut-être que tout ceci ne se serait pas produit.
    -Angel, crois-moi, ce n'est pas à toi de décider.
    -Et si c'était pourtant à moi d'en décider ? Et si tu étais un imposteur, si tu n'étais pas celui que tu prétends être ? »


    Le chat crème et certains de ses acolytes grognèrent et menacèrent le petit félin. Mais leur chef fit signe à l'assemblée de se taire.


    « Tu crois que ta parole m'atteint beaucoup Angel ? Il n'y a pas l'ombre d'un doute que je suis celui que je prétends être. Quand à ce chat … Tu veux lui sauver la vie peut-être ?
    -Non.
    -Non ?
    -Je ne te crois pas. Pas tant que cette voix dans mon crâne me criera : Ne lui fais pas confiance, il ne prouve rien. . Et si tu n'étais pas le cousin de Dock et que lui n'était pas mort par accident comme tu le prétends. Que je sache, seul toi était là lorsqu'il est mort. Seul toi est encore vivant pour pouvoir témoigner. Tous les autres qui savaient sont morts. »


    Le chat noir ricana.


    « Tu veux prendre ma place ou quoi ?
    -Aucunement. »


    Il attendit avant de répondre.


    « Alors c'est quoi ça ?
    -Un mot comme … justice ? Ça t'évoque quelque chose ?
    -Tu deviens insolent.
    -Si c'est la seule façon de t'imposer mes pensées, alors oui, je vais être insolent. »


    Le chat noir soupira.


    « Je m'en vais, murmura Angel. Allez-y, tuez-le. De toute manière, lui aussi, il a été insolent. Mais alors, tuez-moi avec lui. »


    Un chuchotement balaya l'assemblée, et le petit félin trottina et s'en alla, sous le regard du chat noir, qui finit par tourner les talons et le rattraper, laissant les autres en plan.


    « Angel ? »


    Il ne s'arrêta pas.


    « Angel. »


    Il se stoppa net et se retourna.


    « Tu veux parler peut-être ? » lui fit le matou.


    Après hésitation, il finit par acquiescer et reprit sa marche.


    « Alors parle.
    -Pas ici. »


    Il sortit de la ruelle, dans la nuit faiblement combattue par des réverbères.


    « Angel, s'il-te-plait, arrête-toi. »


    Il s'exécuta. Ce qui fit soupirer son interlocuteur.


    « Pourquoi est-ce que tu obéis ? »


    Le petit félin sourit. Mais il était triste.


    « Tu ne te serais pas arrêté. Tu aurais ralenti, ou alors tu n'aurais rien fait.
    -Je t'obéis, parce qu'il ne faut pas être insolent.
    -Arrête avec ça.
    -Arrête avec ça.
    -Avec quoi ?
    -Ton cinéma de tyran.
    -Je ne suis pas un tyran.
    -Ah oui, Votre Majesté, pourtant vous punissez les gens que vous avez insulté, vous avez une horde de sbires idiots qui vous obéissent à la griffe et à l'œil, et vous terrifiez littéralement les gens avec votre régime de monarchie absolue. Et après, tu me dis que ce n'est pas là l'œuvre d'un tyran ?
    -Je …
    -Non, j'en ai marre de ça. De ce que tu fais. Tu sais quoi ? Tu me dégoûtes. Rien que dans ta façon de vivre, d'exister, tu me donnes envie de gerber.
    -Angel …
    -Quoi ? Je suis insolent ? Et bien vas-y, tue-moi, je t'attends. Ou alors toi, tu ne veux pas te salir les pattes de mon sang de traître ? Bien, alors, demande à tes potes de le faire. »


    La troupe les avait rejoints et écoutait en silence l'affrontement.


    « Je ne te ferais pas de mal.
    -Ah oui ? Mais pourtant, je fais pareil que celui que tu as voulu tuer. Tiens, regarde. »


    Et il bondit sur lui, le griffant au visage.


    « Voilà. »


    Le félin noir resta sur place, et calma ses troupes en levant sa patte avant droite.


    « Voilà, j'ai décidé de me rebeller contre ton régime.
    -Tu vas partir, c'est ça ? »


    Il n'eut pas besoin d'une confirmation. C'était évident.


    « Je crache sur ta tyrannie. Pour la ville entière. Pour Dock. Et je sais qu'à présent, ses jours sont comptés …
    - Angel …
    - … car avec moi comme ennemi …
    - … je t'ordonne …
    - … moi qui connais tous ses secrets …
    - … de quitter ce quartier …
    - … elle va mourir.
    - … immédiatement. »


    La tension était presque palpable entre les deux matous.


    « Tu sais, je m'en vais pour trouver la liberté. Et l'insolence. Celle que tu veux condamner. »


    Il ne pouvait pas répondre. Car Angel avait raison.


    « C'est un au revoir alors », fit lentement le petit félin.


    L'autre respirait à peine.


    « Je crois que oui. Parce qu'on se reverra, crois-moi.
    -Si tu y tiens tant.
    -Je veux te prouver que tu as tort, Angel. »


    Celui-ci haussa les épaules.


    « Ah bon. Et bien, au revoir, Démon. »


    Il tourna les talons, et s'éloigna, quittant la lumière du réverbère et ceux qui ne trouvaient plus des paroles cinglantes à lui jeter au visage.
    Il n'y avait rien à jeter à son visage. Angel était le genre d'individu qui réussissait à tout intercepter. Voir à riposter.

    CHAPITRE III




    « Angel. »


    Un grand félin bicolore redressa la tête. Il était à présent plus grand que bien d'autres, avait une voix grave et rassurante, comme un grand frère protecteur, et une musculature plutôt développée. Il interrogeait du regard le chat roux flamme qui venait de l'appeler.


    « Je vais mourir. »


    Ils étaient seuls, installés derrière la grande horloge de la gare abandonnée. C'était l'espace privée du chat roux, chef du quartier, et ami d'Angel. L'horloge ne marchait plus depuis des années déjà, et était bloquée sur l'heure 4h27. Ou 16h27, comme vous préférez. Il pleuvait des cordes au dehors, et tous les félins du quartier s'étaient à présent réfugiés sous le toit en verre et en métal du bâtiment vide d'homme.
    Angel dévisagea le rouquin, perplexe.


    « Je regrette, mais non. »


    Il se rallongea alors.


    « Angel, crois-moi, ce n'est pas à toi de décider. »


    Le félin bicolore dressa les oreilles.
    Déjà-vu.


    « Et c'est à toi de le faire, peut-être ? »


    Le rouquin sourit.


    « Non, bien sûr non. Mais je me plie aux décisions de la nature. Et toi, tu es tellement … toi, que même ce qui est fatal, tu veux le stopper.
    -C'est un mal ?
    -Non, c'est ce qui fait de toi l'un des plus braves félins que j'ai connu. Et l'un des plus insupportable aussi. Mais tu es quelqu'un de bien. »


    Angel soupira.


    « Je suis insupportable ? Qu'y-a-t-il d'insupportable en moi ? »


    Le chat roux réfléchit un instant.


    « Ton insolence. De un. »


    Angel tourna la tête.
    Déjà-vu.


    « On m'a fait ce discours une fois tu sais ?
    -Ah bon.
    -Oui, et j'ai dis au petit malin d'aller se faire foutre.
    -Et il est où aujourd'hui ?
    -A la tête du quartier du ghetto. »


    Le rouquin écarquilla les yeux.


    « Démon ? »


    Angel haussa les épaules.


    « Ah, il s'appelle comme ça ?
    -Arrête, c'est pas drôle. Démon ne se laisse pas insulter comme ça.
    -Après trois ans, je pense qu'il a oublié. De toute manière, je n'ai fait que le menacer. Le menacer de détruire sa tyrannie à jamais. Mais tu sais, j'étais le seul à penser cela possible, et puis, ce serait difficile de l'attaquer sans personne. Alors, j'ai arrêté de vouloir chercher une solution. Il ne me gène pas. »


    Le rouquin eut un regard pensif.


    « Tu auras le soutient de ce quartier, non ? Quand ils t'écouteront. »


    Angel ouvrit la bouche. Et dit :


    « Tu vas me placer à la tête du quartier ? »


    La réponse étant évidente, l'autre ne répondit pas.


    « Et je dois le prendre comment ?
    -Comme un cadeau. Comme un privilège. Comme une façon de pouvoir faire ce que tu aurais dû faire il y a tant de temps. »


    Il ne dit rien. Il réfléchissait.


    « Tu pourrais mener ces chats à ce qu'ils désirent le plus : la liberté. »


    Angel était de plus en plus pensif.


    « De toute façon, c'est vers toi qu'ils se tourneront maintenant. Crois-tu vraiment qu'il y ait quelqu'un d'autre que toi sur ce chemin que les anciens et moi avons pris ? »


    D'une voix rugueuse et emplie d'une étrange mélancolie, il souffla :


    « Non. »


    Le chat roux sourit.


    « Non, il n'y en a pas. Démon sera à tes pieds. Et tu feras de tous ces chats des êtres glorieux et fiers. Des êtres dignes d'être des chats. »


    Angel se leva, s'inclina devant son chef, et disposa.


    CHAPITRE IV




    « Luciole était un chat remarquable qui méritait tous nos honneurs. C'était un être juste, parfois peut-être très sévère, mais il avait des raisons. Il a toujours cru en une égalité pour tous et en la démocratie. Il a combattu les forces étrangères et bien souvent – trop souvent – adverses. C'est un individu qui peut être fier d'avoir vécu en tant que chat. Parce que lui, c'en était un, et un vrai. »


    Angel se tut. Tous les chats qu'il connaissait depuis les trois dernières années s'étaient ressemblés autour du corps immobile et encore rempli de clarté de Luciole. Oui, c'était bien lui, lui qui lui avait dit qu'il serait un grand chef pour tous ces félins. Dans leur cœur, tous se tournaient à présent vers Angel. Et lui, lui, lui … lui il avait réfléchi aux paroles de Luciole. Et, pour lui, pour cet ami qu'il avait eu, pendant si longtemps, pour sa mémoire, il l'écouterai, et croirait en ce qu'il avait affirmé. Qu'Angel puisse être un grand chef. Qu'il puisse renverser Démon. Et qu'il puisse faire de ces chats des chats. Comme Luciole l'avait été avant eux. Des chats libres. Son corps fut enterré sans parole. Aujourd'hui, on peut encore voir les dallages qui ont été déplacés. Et l'esprit de Luciole est toujours là, il veille. Comme un fantôme, ou une bonne âme. Peut-être. Il suffit d'y croire. Mais l'espoir ne l'a pas encore rejoint. Tu sais bien, que l'espoir est le dernier à mourir.


    CHAPITRE V


    « Angel ! »


    Le chat bicolore se retourna.


    « J'ai précisé, pas de bruit. »


    Une boule poilue blanche s'avança jusqu'à lui et le regarda avec ces yeux verts qui semblaient lui demander le pardon ultime.


    « Mais Chanel, je suis content de t'entendre. »


    Elle fut soulagée.


    « Qu'y a-t-il ?
    -Je crains un piège. Un piège affreux. Veux-tu vraiment envoyer Heraclès et Jupiter là-bas ? Même s'ils sont avec toi … j'ai peur. »


    Il lui lécha l'oreille avec affection puis sourit.


    « Ne t'inquiète pas, je veillerai sur eux.
    -Mais ne penses-tu pas que Démon se vengera ?
    -Bien sûr que si, mais on sera prêt. La tyrannie prend fin ce soir. J'ai juré devant le cadavre de feu de Luciole que nous retrouverions notre liberté, et je compte bien prouver au monde que j'avais raison. »


    Elle n'acquiesça pas et ne sourit pas.


    « Ne t'inquiète pas.
    -Comment ne pas m'inquiéter ? Tu retournes sur des terres où tu avais été banni il y a si longtemps. Pour finir quelque chose que tu n'as jamais pu finir.
    -Cela fait quatre ans. J'ai eu le temps de me préparer à ce jour. Et j'ai vécu tant de chose depuis mon départ … »


    Il regarda Chanel avec tendresse. Elle attendait des petits.


    « Allez, tout se passera bien, ne te fais pas de sang d'encre pour moi. »


    Elle esquissa un léger sourire et ferma ses yeux verts clairs. Puis le regarda partir. Quelque part entre les ombres.

    Angel rejoignit deux autres chats, un blanc – Heraclès – et un calicot – Jupiter – qui l'attendaient au pied d'une poubelle. Ils s'engouffrèrent alors tout les trois dans un passage qui menait à un terrain vague. Ce terrain … Angel l'avait foulé autrefois, et y revenait à présent pour finir ce qu'il avait commencé : détruire la tyrannie, en détruisant Démon et sa troupe. Enfin, Démon d'abord.
    Ils se faufilèrent jusqu'à un regroupement de tanières insolites où des parfums étrangers les assaillirent. Heraclès s'arrêta de respirer – était-ce pour ne pas faire de bruit, ou pour ne pas respirer l'odeur inconnue qui semblait le dégoûter ? – tandis qu'Angel leur fit un signe en direction d'une sorte de logis fait de pierres et de monticules les uns sur les autres. Le tout était recouvert d'un vieux pagne d'humain qui protégeait du froid et de la pluie ceux qui logeaient à l'intérieur. Angel fut le premier à pénétrer dans l'antre, mais il fut tout de suite rejoint par Jupiter, puis Heraclès, dont la fourrure blanche était à présent grise sombre, sous le poids de la nuit. Le chat bicolore posa une patte sur le sol humide, et entendit une respiration, à peine perceptible, mais si reconnaissable : légèrement saccadée, ce qui prouvait un passé de bataille et de maladie, mais calme, assurant la confiance que son possesseur avait en lui-même. En fait, on pourrait décrire les gens rien qu'en les entendant respirer. C'était un souffle plutôt aigu, avec un très, trop léger sifflement, un nez un peu bouché probablement. En fait, c'était la respiration d'un chef.
    Du chef. Démon. Le démon démoniaque.
    Angel avala sa salive, amère et serra les dents. Il ne fit aucun bruit, ses deux compagnons non plus d'ailleurs. Tout fut calculé pour que personne ne s'aperçoive de rien. Ils devaient venir, tuer Démon, et repartir. Il n'y eu pas un souffle, par un craquement de quelque branche non planifié, pas d'oiseau venant effrayer les trois félins. Rien. Ils étaient maître du silence.
    Ils. Ils ? Et oui, ils. Tout les chats présents.
    Angel ne repéra leur odeur qu'après quelques secondes. Les secondes de trop, en réalité. Ils avaient masqué leur parfum avec je ne sais quel onguent si puissant qu'Angel et ses acolytes n'y avaient vu que du feu. Les ennemis étaient au nombre de quatre, bien plus grand que Hermès et Jupiter, à peu près la taille du matou bicolore. Deux d'entre eux se jetèrent sur le félin blanc, tandis que les deux autres foncèrent sur Jupiter, qui couina de terreur. Angel dérapa et se retourna, crachant, près au combat. Les deux chats se débattirent, sans succès. Ils finirent par tomber, essoufflés. Angel prit son élan …


    « Crois-moi, Angel, je pense qu'ils ne s'en sortiront pas si tu décides d'attaquer mes guerriers. »


    Le chat noir de ses cauchemars. Démon, à nouveau devant lui. Il avait la même taille que lorsqu'il l'avait vu pour la dernière fois. Il était à présent plus petit qu'Angel, qui avait beaucoup poussé, il fallait le reconnaître.


    « Enfin, si ça t'amuse de les sacrifier …
    -Non ! »


    Angel regarda Démon qui sourit.


    « Très bien, tu vas nous suivre, mon cher Angel. Tu vas nous suivre, nous te mèneront à un endroit bien particulier. Et là, nous aurons le plaisir de te faire comprendre que tu n'as plus intérêt à remettre les pattes dans cette ville. Et si tu ne veux pas … et bien … enfin, on verra ça sur place. »


    Angel regarda Heraclès qui tremblait d'effroi. Quand à Jupiter, il était à demi conscient. Le chat bicolore expira.


    « Et pour eux ?
    -Relâchés, naturellement. »


    Le sourire de Démon en disait long. Mais Angel ne pouvait pas se permettre de prendre des risques, et acquiesça.


    « J'irai avec vous. »


    Démon ricana, et lui indiqua la sortie. Angel s'engagea, le chat noir sur les talons. Deux des guerriers ennemis les suivirent, et l'un des deux autres qui restaient demanda :


    « On fait quoi des deux chatons, là ? »


    Démon, se stoppa, Angel l'imita, et le tyran tourna la tête. Sans hésitation, il dit :


    « Tuez en un, et relâchez l'autre. »


    Angel se retourna et voulut bondir sur Démon, mais déjà les deux autres sautaient sur lui, le plaquaient au sol et l'assommaient de coups de griffes. Il finit par sombrer dans un néant aussi sombre que le pelage de son ennemi juré.


    CHAPITRE VI



    « Allez, réveille-toi Angel. Arrête de roupiller comme un vieux. »


    Le félin bicolore ouvrit les yeux. Il y avait de l'ombre partout. La mémoire lui revint et il voulut se lever et bondir sur Démon. Mais une douleur sur le flanc lui ordonna de rester au sol.


    « Non mon petit, tu restes là, toi.
    -Démon, où sont Heraclès et Jupiter ? Tu … ils … vous …
    -… les avez tué ? Peut-être. Sûrement. Je pense que le calicot est mort à présent, et que le blanc court pour faire apprendre la nouvelle à tout le monde. Il a sûrement son cadavre sur le dos, et il pense à toi, à où tu pourrais être, et qu'est-ce que tu pourrais faire.

    -Tu es un monstre, je vais te tuer Démon.
    -Crois-moi, tu ne feras rien du tout.
    -Tu ne peux pas prévoir mes actes.
    -Et pourtant … ET POURTANT, tu t'es fait avoir aujourd'hui.
    -Ces gardes étaient là depuis quand ?
    -Depuis trois ans, dix mois, vingt-sept jours et je ne sais combien d'heures. Tu sais, quand tu es partit, quoi.
    -Je n'appelle pas ça prévoir des actes.
    -Appelle ça comme tu veux, de toute manière, ça ne changera pas ton avenir.
    -J'ai déjà un avenir.
    -Je vais le modifier. Tu vas voir, c'est tout simple.
    -Je ne verrai rien du tout. Tu m'as trompé, tu as laissé Jupiter mourir, je ne quitterai pas la ville. »


    Démon haussa les sourcils.


    « Ah bon. »


    Il fit un signe à ses deux gardes qui attrapèrent Angel et le plaquèrent contre le mur du bordel. Démon s'approcha. Angel sentit un filet de sang s'échapper de sa gueule.


    « Regarde, je ruine tout tes espoirs, mon vieux. »


    Et, sans prévenir, il lui arracha l'œil gauche.
    On ne raconte pas la douleur chez nous. On ne raconte que le mérite et l'honneur.
    Angel n'avait plus qu'un œil. Plus qu'un œil pour pleurer.


    CHAPITRE VII



    Chanel est morte en accouchant. Héraclès est arrivé, comme le prévoyait Démon, Jupiter sur le dos, et il lui raconta ce qu'Angel et eux avaient vécu. Et qu'il ne reverrait plus jamais leur chef. Et que Démon risquait d'être très énervé. Que c'était la fin de la vie. La nouvelle provoqua une effervescence dans la gare, et, suite à tout cela, Chanel fut prise de contractions et la mise à bas commença. Tous se pressa autour d'elle, mais on ne savait pas quoi faire. Comme dans tout scénario tragique, il y avait un problème. Mais ce n'est pas de Chanel dont on parle, dans cette histoire, je me trompe ? En fait, Chanel n'a rien dit, a juste hurlé pendant de longues minutes, et puis elle est morte, sans rien dire. Pas de parole du genre :

    « Héraclès, dis à … à Ruper que je l'ai toujours aimé … et que je regrette d'avoir fini avec Angel. »

    Enfin bref. Elle est morte comme ça, et puis c'est tout.
    Plop.

    C'est le bruit que ma tête a fait en tombant par terre, suivit hurlements de chatons. Eh oui, voilà d'où vient mon premier nom, en fait. Je ne suis pas né sous un pommier, je n'ai pas d'affinités avec les pommes, juste que les gens étaient tellement sous le choc qu'une maladie bizarre s'est emparée d'eux et ils ont été de vrais cons. Salut, voici Plop, un nouveau-né dont la mère est crevée. Demandez pas l'origine de son nom, ça risquerait de choquer les petits cocos au premier rang. Bon. Après, les gens se sont repris, et ils ont changé le « Plop » glauque en « Humour », banal dans cette tribu. Ahah, je me marre bien quand je repense à ça. Et pourtant j'ai eu une vie vraiment pourrie. Comme par exemple … Bah … mes amours. Ouais, ça c'était vraiment énervant. J'ai aimé, quoi … une seule femelle dans ma vie, j'ai fais chier une seule chatte, j'ai adoré, vénéré, supplié une seule conne dans ma vie, mais bon, quand on a pas de chance, on cherche pas à en trouver parce que, vous voyez, la chance, c'est quelque chose de vraiment salop. Ça vous sautille devant les moustaches, et ça vous dit

     

    « Tu te grouilles, je suis là je suis là je suis là suis suis làlàlàlàlàlà suis là AHAHAHA JE SUIS LA. »

     

    Mais c'est comme l'arc-en-ciel, dès que vous cherchez à avancer vers, bah ça se barre. C'est mesquin. Bref, pas de chance. La chatte en question, c'était une jolie matoude … ça se dit pas. Bref, une jolie femelle, nommée … euh … Poire. NAN JE DECONNE. Elle s'appelait Thalia. Personnellement, son nom laissait à désirer, mais on peut pas tout avoir. Elle savait que je l'aimais, et elle faisait comme la chance. Sauf que parfois, elle se laissait approcher. J'ai respiré son parfum tant de fois, elle me rendait fou en fait. Elle arrivait, et me suppliait de la consoler pour je ne sais pas quelle connerie. Elle se collait à moi, en me rappelant que j'étais dingue d'elle et qu'elle ne pouvait pas être avec moi. Mais qu'elle avait besoin de moi, et elle me demandait des trucs bizarres, comme s'enrouler autour d'elle pour la réchauffer, ou la respirer profondément. Bon, après, est-ce que ça me dérangeait vraiment ? C'est vrai, quoi. Je faisais comme si elle était à moi. A MOI RIEN QU'A MOI SEULEMENT A MOI ET RIEN POUR VOUS. Mais ça marche pas comme ça. Elle me disait

    « Oh, Humour, tu m'aimes. »

    et moi, je respirais ses poils qui était à quelques centimètres de mon museau. Et puis elle se rapprochait, et j'entendais sa petite voix me souffler

    « Cette maladie te rongera … toute … ta … vie. »

    Alors, avait-elle raison ? Elle finissait par me lécher – sensuellement – le cou et s'en aller. Pourquoi. Pourquoi. Pourquoi fallait-il que j'ai choisi la folle de service qui me faisait tourner en bourrique comme un chaton poursuit sa queue sans jamais l'avoir ? Bon. Passons. Aujourd'hui, Thalia est peut-être morte, les enfants. Ou alors est a fini avec un matou un peu maso sur les bords. C'est l'amour. Ça rend fou, ça bouffe votre espoir. Non mais complètement.
    Et puis il y avait Angel. Lui, on m'en a parlé. Plus la tribu de la Gare se défaisait, plus on m'accusait de l'avoir détruite. Bah écoute coco, je l'ai pas connue ta tribu, alors bon, ça peut pas être moi. Mais les gens qui s'attachent à leur patrie cherchent un coupable. Le coupable de sa destruction. Eyh ouais, apparemment c'était moi. Mais après, les plus vieux disaient

    « C'est Angel. C'est lui, il est avec Démon et il nous a trahi. Il a tué Jupiter !!! »

    Alors y avait ce chaton blanc, là … Heraclès. A moitié demeuré, il racontait qu'Angel s'était sacrifié pour lui. Bref. Histoire d'honneur, le genre de truc que tu déballes pour ta réputation. Et moi, comme un idiot je sortais : C'est qui Angel ? Mon coco, c'est ton diabolique père. C'est à cause de lui que tu bouffes des rats tous les jours. Et puis, mon meilleur pote Persée me sortait des phrases d'optimiste désespéré du genre :

    « Mais coco, tu sais, prends la vie du bon côté ! Quand il neige, ne pense pas au froid, pense au MIRACLE ! Allez, lève-toi et danse ! LÈVE-TOI ET DANSE !!! »

    Mouais. Et pour me marrer, je me jetais dans la poudreuse avec lui. Et on se battait. Pour jouer. Pour jouer. Parce que la vie, c'est qu'un grand jeu de rôle. Après, le truc, c'est de savoir qui est le maître du jeu. Alors Angel, on ne l'a jamais retrouvé, alors je n'ai jamais connu mon père ni ma mère, qui est morte. Par contre, y en a un que j'ai vu, revu, re revu, re re revu … je pourrais continuer comme ça longtemps. Bref, c'était Démon. Il nous a mené la vie dure, jusqu'à ce qu'on se soumette à ses ordres, qu'on meurt, ou qu'on disparaisse. Je ne suis pas un héros, ni un suicidaire. Quoique c'est un peu la même chose. J'ai donc suivi Persée, qui semblait comme un grand frère pour moi. On s'est enfui un soir, même que Venusia devait venir avec nous. La folle. J'ai pleuré en la voyant se démener devant Persée qui tentait de la calmer. Elle voulait venir avec nous. Mais quand arrêterait-elle de me torturer ? Venusia, elle allait rester avec moi pendant trois jours, puis se dire qu'elle me faisait souffrir et rentrer, puis essayer de me retrouver à nouveau, et repartir, et ainsi de suite. Pourquoi ? Je ne comprenais pas, mais je faisais avec. C'était Venusia, et c'est pour ça que je l'aimais. C'est pour ça que je ne devais plus jamais la revoir. Je devais me détacher.
    Me détacher.
    Détacher. Étacher. Tacher. Acher. Cher. Her. Er. R.
    Humour, calme-toi, et vas-t-en. C'est ce que j'ai fait. Je me suis calmé, et je suis parti. Adieu Venusia.
    Démon n'a jamais su qui j'étais. Le fils de son … pire ennemi ? Il paraît. Persée me disait que c'était quelqu'un de très gentil. Ah bon, c'est bien ça. Maintenant, on peut avancer dans la vie ?
    Ok.
    C'est ce qu'il m'a dit, après une discussion sur là où on allait aller. On était dans une forêt, hyper loin de notre petite gare mal aimée. Une discussion qui avait muté en engueulade pour je ne sais quelle stupide raison, du genre, on aurait dû prendre par le nord, on serait allé dans la ville du Coq. Alors je lui ai dit qu'on avait pris par le nord, mais que, comme je l'avais dit, la ville du Coq était à l'est. Et Persée m'a dit que je n'en savais rien, que j'étais un idiot, et que je ne ressemblais pas à mon père, qui lui réfléchissait un peu dans son crâne. C'était quelqu'un de très gentil, et de pas bête comme moi. J'ai donc dit :

     

    «Ah bon, c'est bien ça. Maintenant, on peut avancer dans la vie ?
    - Ok. » a-t-il sorti.


    Puis il s'est levé et il s'en est allé. En fait, j'ai pensé qu'il allait chasser, alors je ne l'ai pas suivi, mais il est parti vers le nord. Enfin, son nord, qui était mon est. Quand je m'en suis rendu compte, j'ai d'abord pris panique, et je me suis levé, humant l'air à sa recherche, mais j'ai senti d'autres chats autour de moi. Flippant, vous direz. Pas tant que ça. Ça prouvait que des chats vivaient ici à plein temps, et j'ai donc décidé de voir si je pouvais me débrouiller sans Persée. Et je suis donc resté. Bam. Une souris brune est passée à ma droite. J'ai bondi, et je l'ai eu. Une proie pleine de saveurs. Alors je me suis dit : Vas-y, t'es un bon, t'es un bon, tu gères. Puis je me suis baladé avant de finir sur le territoire du clan des Ténèbres, en tant que touriste ou truc du genre. Mais personne n'a eu l'air d'apprécier ma visite, et je me suis fait ramener jusqu'au chef par la peau du cou après m'être pris au combat contre deux de ses guerriers. Ils étaient pas mal amochés aussi. J'étais fier de moi. La confiance règne dans les baffons de la société. Après maintes et maintes disputes à mon propos, on a finis par m'accepter en période de test. Les autres félins n'avaient pas l'air d'avoir déjà entendu parler de ça. Je trouvais ce système étrange également. C'est ainsi que j'ai fini dans le clan, toujours surveillé par un membre en attendant qu'on me pense digne, de confiance. Comble pour le clan des Ténèbres.




∾ Caractère



    Eh toi ! T'as un humour de merde \o/... C'est le genre de blague totalement débiles que les gens ont tendance à faire avec son patronyme, en pensant que c'est la première fois qu'on lui sort et que ça le fera rire. Mais les jeux de mots, quand ils sont sur lui, le jeune guerrier a plutôt tendance à ne pas les apprécier. Il en vient même souvent aux griffes à cause de ça. Pour ce qui est de cela, il montre bien que le félin est originaire d'un clan sombre, et plus exactement celui des Ténèbres. Une origine tout à fait banal, je vous jure. Cela fait 38 lunes qu'Humour Noir emmerde le monde, et qu'il aime ça ♥. C'est un démon, un vrai de vrai. Un de ceux qui ne fout rien de la journée, qui emmerde les autres au possible, qui va chercher sa bouffe que quand il en a envie. Bref, c'est pas un chat très net. Pour ce qui est de ses désirs amoureux, Humour Noir crie à tue tête qu'il est hétéro, et se cache à lui même sa véritable nature, en usant de violence sur les autres. Il a tendance à se sentir un peu dépayser quand il visite les territoires qui ne sont pas à eux, mais bon, ce n'est pas lui qui ira l'avouer. Après tout, il est né dans les Ténèbres, c'est un Dieu, ça peut se comprendre. Grand amateur de Lapins, il a à peu près la même stature que les chats chasseurs de lapin.

    •••

    Clan des Ténèbres ◘ Humour Noir Tanière



    ♦"Il ne doit pas être loin de sept heure. J'ai réussi à le filer pendant la journée entière sans me faire repérer une seule fois. Mon portable a récupéré des images plutôt intéressantes que je partagerais avec vous sans aucun doute. Il ne me reste plus beaucoup de batterie, je vais bientôt devoir rentrer... Ah, regardez, le voilà. Dans cette sinistre rue, en train de chasser derrière une poubelle. Pour ceux qui ne sont pas encore au courant, je désire obtenir un portrait détaillé de cet être là-bas. Ma curiosité m'a emporté vers lui quand j'ai remarqué qu'il avait un comportement étrange, et fasciné, j'ai décidé de l'espionner, où plutôt, de le suivre discrètement. Tout ce que je sais de lui, c'est qu'il s'agit d'un être doté d’une volonté, comme vous et moi. Mais quelque chose cloche dans tout ça, les gens ont pas l’air de le calculer. Mais ils s'écartent de lui à chaque passage. Pourtant c'est un chat, rien de plus. Allez savoir pourquoi. Je ne peux vous le certifier, et mes recherches me porte à croire qu'il est différent. Que c’est pas vraiment un félin banal. Pour ce qui est de ses poils... Rien d'étrange. Les gens ont peur de lui en fait. Ils le considèrent comme un véritable Alien. Normal vu que c'est le seul chat qui ose se balader partout en ville et qui s'en sort toujours quand il s'agit d'éviter la fourrière. On remarque très vite qu'il s'agit d'un adepte de la violence qui ne semble réussir à s'entendre avec personne. Comme s'il ne voulait pas qu'on s'intéresse à lui. Comme s'il souhaitait éviter de tisser des liens. Un véritable asocial dans tous les sens du terme. C'est un sujet d'un intérêt primordial, je vous le-..."

    ♦"RRRR !"

    ♦"Merde, il m'a repéré. *s'enfuit* Je ferais mieux de ne pas rester dans le coin si je veux éviter les problèmes ou je risque de m'en prendre plein la gueule. Comme dit plus haut, ce matou a le sang chaud et réagit au quart de tour en réglant la plupart de ses ennuis avec les griffes sur le visage, mais ça je préfère pas y penser. *MAMAN !!! EPARGNE-MOI !!! Pitié ?*"


    COUPURE



    Ville ◘ Stalker House



    "Toutes mes excuses pour cette brève interruption. Je n'ai malheureusement pour moi pas couru assez vite et la fatigue a eu raison de moi. Pas de panique, le bilan n'est pas si terrible que ça, quelques traces sanglantes un peu partout, rien de bien dramatique. Mais là n'est pas la question. Revenons en au sujet principal de cette histoire. Ce chat noir. Dès votre première rencontre, il faut que vous le sachiez, il vous fera comprendre qu'il ne vous aime pas, qu'il n'aime personne et qu'il vous emmerde bien profond avec votre vie sans intérêt à ses yeux. Ce félin a l'habitude de se battre pour de simples broutilles et ne supporte pas UNE seule, je dis bien, une seule provocation de la part d'autrui. A noter que son comportement de chaton puéril et violent n'est qu'un masque, une façade qu'il affiche à tous les inconnus. Tout dépend de qui vous être. Et oui, c'est possible de se lier d'amitié avec cet être et oui, si vous voulez je peux vous refourguer son adresse. Mais passons, là n'est pas la question.

    Humour Noir, quand il est de mauvaise humeur, il rackette les autres pour passer le temps. Plaignez les pauvres chats du style Jean-François qui sont assis tout seul pour profiter de leurs repas. Ce sont ses proies favorites. Peut-être qu'il se venge sur eux car il était comme ça enfant. Hypothèse, réellement, je ne le pense pas.  Il déteste les gens qui ferment les portes depuis qu'il s'est retrouvé enfermé dans les toilettes d'un avion, pendant un voyage de Moscou à ici. Du coup, maintenant il ne pisse que dehors. Humour Noir, c'est celui qui se bat quand il sait plus quoi dire pour se défendre. Certains voudraient lui ressembler pour ne plus être enquiquinés.  Il a la fâcheuse habitude de toujours montrer aux félins qu’il ne peut pas se les blairer alors que ce n’est pas forcément vrai.  Il faut également savoir que ce chat est un adorateur des défis, il est prêt à tout, du "va imiter le flamant rose sur le bord de la toiture à 12 mètres du sol, au "Vole du steack à la boucherie", même si ça lui pose des problèmes par la suite. Insouciant jusqu'au bout des coussinets, oui, c'est bien lui. En plus, c’est un mauvais perdant et il ne supporte pas cela. Quand il s’ennuie, il peut devenir hypocrite et se mettre à martyriser les pauvres gens qui croisent son chemin par inadvertance. Humour Noir, il pu la confiance et l'arrogance à trois kilomètres. C'est celui qui, tout sourire vient te cracher à la gueule tes kilos en trop et qui rigolent en voyant ton visage se décomposer.  Quand il est déterminé à te pourrir la vie, il le fait jusqu'au bout. Il ne se venge pas toujours sur la bonne personne. Bref, Humour Noir, sous ses apparences sympathiques, ça reste une belle ordure qui vous lâchera pas jusqu'à ce qu'il obtienne ce qu'il veut ♥"




∾ Physique

    Humour noir est un chat plutôt attirant. Et faut avouer qu'il n'y en a pas des masses dans le clan des Ténèbres vu que la plupart sont striés de cicatrices, où ont des croûtes et des touffes de poils en moins. Lui, ce n'est pas son cas. Pourquoi ? Tout simplement car il ne se bouge pas trop, faisant simplement le strict minimum. Son pelage noir ébène parsemé de tâches blanches ressemble donc à celui de ses premiers jours, lustré à souhait. Sa fourrure est assez courte, même en hiver. Ses yeux sont d'un ambre virant de temps en temps à l'or pur. Ses oreilles son bien taillées, ses moustaches ne sont pas trop longue. C'est en quelques sortes le prototype parfait. Ses pattes sont légèrement longue et il a tout l'air d'être taillé pour la course. Ses muscles se contractant sous sa peau montre que sa carrure s'est faite d'elle même, au grès de maints efforts. Quand au reste, cela ressemble de près ou de loin à ceux des félins normalement constitués. ♪

    [Flemme, je l'avoue ><]


∾ Rêve

    Régner sur le Monde


∾ Crainte

    Se faire humilier



~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~

Toi (Facultatif)
_________________


∾ Ton Nom

    Ecrire Ici


∾ Ton Âge

    98 Ans et des difficultés à distinguer le clavier HUMOUR NOIR • [FINISH] 1826528627 


∾ Ton Pays

    France


∾ Ton Puf

    Skyggie


∾ Fille ou Garçon

    HUMOUR NOIR • [FINISH] 4021420466 



~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~


Concernant le Forum
________________________


∾ Combien avez-vous de personnage?

    2. Eclair Foudroyant,puis lui.


∾ Comment trouvez-vous ce forum?

    Topissime


∾ Code du Règlement

    M'en rappelle plus ><
    C'était un code, mais Caddy est passée et Caddy l'a mangé. Pauvre code What a Face


∾ Sur combien de RPG êtes-vous inscrit?

    1


∾ Comment avez-vous découvert le forum?

    Par Magie ( Sérieusement, m'en rappelle plus ><)




Codage par Graffitti, toute copie partielle ou totale est strictement interdite. ∾


Dernière édition par Humour Noir ♪ le 21/7/2013, 3:58 pm, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: HUMOUR NOIR • [FINISH]   HUMOUR NOIR • [FINISH] Icon_minitime20/7/2013, 2:12 pm

Haha bienvenue à Humour Noir! Je serai ravie d'avoir l'occasion de RP avec lui!
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MessageSujet: Re: HUMOUR NOIR • [FINISH]   HUMOUR NOIR • [FINISH] Icon_minitime21/7/2013, 1:34 pm

Les rebienvenue sont interdit Wink
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MessageSujet: Re: HUMOUR NOIR • [FINISH]   HUMOUR NOIR • [FINISH] Icon_minitime21/7/2013, 5:28 pm

Validé ♫

Tu veux la couleur des Ténèbres ? (oublie pas non plus que t'es chef)
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MessageSujet: Re: HUMOUR NOIR • [FINISH]   HUMOUR NOIR • [FINISH] Icon_minitime21/7/2013, 7:21 pm

Yow Smile

Je veux bien ouai o/
Pour ce qui est de mon poste de chef, j'ai décidé de le léguer étant donné que je ne suis plus assez actif.
Il faudra voir les détails avec Cendrou, c'est elle qui s'occupe de trouver quelqu'un pour le poste.
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MessageSujet: Re: HUMOUR NOIR • [FINISH]   HUMOUR NOIR • [FINISH] Icon_minitime

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