Pelage : Mi-long couleur crème avec quelques parties brunes.
            Yeux : Bleus, qui se foncissent lorsqu'il est contrarié
            Taille : Petite
            Autres :
       

Caractère : Il n'aime pas être le centre d'attention et passe en général inaperçu.
            Rêves : Il aimerais devenir un guerrier fort et loyal.
            Craintes : Aucune pour le moment
       

(Copier-Collé depuis sa présentation)

Je me souviens, des sifflements, du feu, des feulement, l'odeur de la peur. Celle de Kalissy. Elle s'était recroquevillée tout eu fond de la petite tanière, moi pelotonné à ses côtés. Sa queue m'enroulait et me tenait près d'elle.
Des miaulements stridents, les pas rapides, le combat fesait rage au dessus de nos têtes.
- Mais que font-ils ? demanda le chaton que j'était.
Kalissy me regarda d'un regard qui me disait clairement de me taire. Elle détourna sa tête, ses oreilles pointées vers l'arrière et contempla la paroi de la petite tanière, sans rien y voir.
Sans espoir, il n'y a pas de vie. Kalissy avait perdu le sien. Moi je le perdait tranquillement.
Je jeta un dernier coup d’œil vers l'entrée du petit trou, camouflée par quelques branches feuillues et un peu d'herbe, puis je coucha ma tête. L'odeur de la peur de la femelle ne se sentait presque plus. On aurait dit qu'elle entrait en transe. Je ferma mes yeux et prit une longue respiration, rien. Je me concentra et en prit une deuxième, c'étaient des mâles, plusieurs odeurs personnelles s'entremêlaient. Ils étaient plus d'un individu, combien ? Je n'avais pas les compétences pour le savoir, à l'époque. 
Soudain, la chatte bougea. Elle m'attrapa délicatement par la peau du cou et sorti.
Je me rappelle, le sol défilait rapidement en dessous et je devais me replier comme jamais pour ne pas m'érafler. Quelques uns des chats, attirés par le bruit s'élancèrent derrière nous. Kalissy galopait trop rapidement et se fatiguait à vu d'oeil. Elle commença à ralentir et à devenir haletante. J'entendis les matous se rapprocher de nous. Je risqua un coup d'oeil derrière et constata avec horreur qu'ils nous frôlaient presque. l'uns d'eux sauta sur l'arrière train de la femelle qui perdit l'équilibre et roula violament dans l'herbe, me lâchant par inadvertance. Je roula jusque dans un buisson. Des feulement retentirent et, en levant la tête, j'aperçu Kalissy, arquée devant trois chats. Le pelage hérissé et les oreilles pointés par l'arrière. Elle crachait sur les mâles qui n'avaient pas l'air de s'en soucier. L'un était noir, un autre tabby et le dernier était brun foncé. Elle sauta sur l'uns d'eux et, avant même qu'il ne s'en rende compte, lui prisa le cou. Il tomba raide mort dans la poussière. Les deux autres sautèrent sur elle. Je détourna la tête. Je n'avais aucune envie de la voir se faire massacrer. Un peu plus tard, lorsqu'il n'y avait plus aucun bruits, j'osa un regard. Il ne restait plus qu'un mâle, troublé de voir ses compagnons inertes, disparu. Laissant Kalissy pour morte. Elle était couchée sur le flanc, sa fourrure bicolore étincelante était tachée de sang. Je m'approcha d'elle. Son buste se soulevait encore. Lentement, mais elle respirait encore. Elle leva faiblement la tête.
- Trouve-moi des toiles d'araignées et du consoude, elle poussa un petit hoquet de douleur. Et des graines de pavot aussi.
Je m’exécuta les toiles d'araignées, le buisson où j'étais caché en était plein, et je trouva les plantes à l'orée de la clairière. Je lui rapporta le tout et je l'appliqua selon ses directives. Elle semblait déjà soulagé.
- Tu n'es plus en sécurité avec moi, elle donna un coup de menton vers la clairière. Traverse ce pré et la forêt, tu rencontreras des amis à moi. Dis-leurs que Coeur de Cèdre t'envoie. Ils s'occuperons de ton éducation.
- Je ne partirai p...
- Je m'en sortirai, promis. Pars
Je me dirigea, la tête basse vers la clairière, la regarda pour, peut-être la dernière fois dans ma vie et m'élança vers la plaine. Au loin, les arbes se dessinaient uns par uns et devenaient de plus en plus imposant au fur et à mesure que j'avançais. J'atteint les arbres à la tombée de la nuit. Aussitôt que j'entra dans la forêt, une odeur inconnue envahit l'air. Plusieurs odeurs superposés l'une sur les autres, ils étaient largement plus d'un à vivre ici. On ne pouvait pas considérer cela comme une forêt.. Il n'y avait quelques arbres calcinés qui menaçaient de tomber à tout instant. Mais cet endroit n'était a dépouvu de proies, il en vis quelques une détaler en le voyant arriver. Je marchait depuis un petit moment déjà avant qu'on me saut dessus. L'envahisseur n'avait pas sorti ses griffes, mais il m'avait assez aggripé pour me retourner à l'envers. Il se tenait juste au dessus de moi. C'était un chat roux et auc yeux gris sérieux. Un autre chat se tenait à côté de lui.
- Qui est-tu ? Que fais-tu sur nos terres ? 
- Euh... Coeur de Cèdre m'envoie.
Il hocha la tête envers son compagnon.
- Suis-moi.